En 1988 c’est avec le solo « Tête en l’air » que Sylvie Guillermin avait commencé sa carrière de chorégraphe. Le solo, forme rude qui demande tant de pugnacité, hargne et combat avec soi-même, était une nécessité pour cette jeune danseuse à la recherche de son espace vital de création. La perche était cet espace, où le corps devait fournir constamment des efforts pour s’accrocher, se soutenir, s’alléger, pour mieux danser.
crédit photo : Jean-Pierre Maurin
Fil sans support, tendu dans le vide.
Aujourd’hui, trente ans après, Sylvie Guillermin revient à la case de départ de la fabrication solitaire, en choisissant cette fois-ci de l’intégrer à l’espace intime d’autrui. Danser en appartement, s’introduire dans les pièces à vivre de quelqu’un d’autre, c’est retrouver un espace restreint.
Le fil est tendu entre les murs, les objets inconnus et les spectateurs qui serrent et cernent l’interprète par leurs regards curieux et leurs questionnements à deviner.
Infos complémentaires
Contact pour infos : Lilas Bousquet
Association Poétiques Industries
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